Retour sur le Cloud Matsuri
Crunchyroll présente : Keep Your Hands Off Eizouken!

par Andrew Osmond,
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Eunyoung Choi, la PDG du studio Science SARU, s'est jointe au character designer Naoyuki Asano et à Abel Góngora, animateur de la séquence d'ouverture pour le panel Crunchyroll présente : Keep Your Hands Off Eizouken!.

« C'est l'occasion de se remémorer la joie lors de la réalisation », a avancé Choi, ce à quoi le reste de l'équipe a rétorqué qu'elle avait dû faire face à quelques obstacles pour mener ce meta-anime à la vie.

Góngora notamment a expliqué que la série a soumis aux animateurs penchés sur sa réalisation des énigmes étranges. Le show propose certaines images brutes – des rough layout – pour montrer au spectateur comment la magie de l'animation est créée, et il n'a pas toujours été évidnt de déterminer à quel degré une image doit être « finie ».

Malgré son travail d'animateur sur la série, Góngora n'a pas complètement compris son scénario – en ce qu'il est incapable de lire le japonais. Pour cette raison, il ne comprenait pas pourquoi les personnages féminins entraient régulièrement dans des univers fantastiques. C'est en voyant le premier épisode qu'il a finalement compris ce qu'il se passait « très en retard ! ».

Il est le créateur de la séquence d'ouverture, riche en grimaces, « Easy Breezy », que se sont approprié les fans pour créer des memes. Il se souvient avoir particulièrement insisté sur la vivacité des couleurs. Il confie toutefois avoir été très surpris par la réaction des fans à cette séquence.

« Cette séquence vous plonge dans la nature joyeuse, lumineuse et colorée de l'anime, ainsi qu'à l'attitude des personnages » ajoute Asano, « ce qui est également amusant ».

Asano a adoré le manga original de Sumito Ôwara. « Le manga a été écrit par quelqu'un qui aime réellement l'animation ». Il souligne la qualité des dessins du titre, qui dépeint autant des personnages aux traits exagérés que des facettes réalistes. Dans l'anime, il a tenté de différencier les personnages : « Asakusa a des traits plus ronds, Kanamori est une figure plus longue, plus grande, et j'ai essayé de rendre Mizusaki plus angulaire. Il est nécessaire que les spectateurs puissent les différencier d'un simple coup d'œil. »

L'anime commence par une scène où Asakusa tombe amoureuse d'un anime. Asano a personnellement été touché par le clip de la musique Extra, réalisé par Kōji Morimoto. Cette influence est d'autant plus importante qu'il a vu cette animation à l'époque d'avant-Youtube, lorsqu'il était impossible de faire un « retour en arrière » pour la regarder à nouveau. « Mais d'une certaine manière je l'ai toujours eu en tête et je m'en souviens encore.3

Il explique également que c'est un documentaire sur la réalisation de Princesse Mononoké qui l'a encouragé à rejoindre l'industrie. « Ce que les animateurs faisaient me semblait vraiment intéressant, et c'est ce qui m'a donné envie de devenir moi-même animateur. »

Choi s'est exprimée au sujet d'Asano alors qu'elle parlait de ses espoirs pour la série. « Nous pouons montrer aux gens comment produire une animation, et peut-être même influencer certains d'entre eux. » D'un autre côté, Asano a confié que le personnage auquel il s'identifiait le plus n'était pas un animateur, mais le producteur très pragramatique Kanamori. « Je suis animateur depuis environ vingt-ans », explique-t-il. « Quand on anime depuis aussi longtemps, on perd un peu de cette passion que Asakusa et Mizusaki ont… On pense plus à l'argent et aux affaires. »


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