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Chiaki J. Konaka (Digimon Tamers) revient sur ses propos qui ont choqué les fans à l'international

posté à par Kim Morrissy
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Le scénariste de Digimon Tamers, Chiaki J. Konaka, a répondu sur son blog au scandale généré à l'étranger, sur la toile, au regard de la lecture sur scène organisée pour les 20 ans de l'anime. Dans cette nouvelle histoire, qui est une suite directe de Digimon Tamers, se déroulant à notre époque, on y trouvait des thèmes assez profonds tels que le « politiquement correct » ou la « cancel culture »

Dans ce show, les Tamers se retrouvent pour affronter un nouveau méchant, qui prend la forme du « Politiquement Correct », qui menace tant le monde virtuel que le monde réel. Yamaki, Officier en Chef, le décrit de manière dramatique comme « le plus grand problème auquel internet et les médias font face », car il force les gens à « se conformer à un seul système de valeurs » et « censure les véritables actualités pour les remplacer par des fake news ». Le « Politiquement correct » prend une forme physique et les attaque ; et sa capacité spéciale est la « cancel culture ».

Dans l'article publié sur son blog, Konaka commence en expliquant qu'il est le seul responsable de cette pièce – c'est-à-dire que ni Toei Animation Inc. ni le comité ayant organisé le Digifest ne sont impliqués dans cette histoire.

« Certains des termes que j'ai utilisés sont sujets à controverse », peut-on lire. « Toutefois, je n'avais pas l'intention de condamner quelqu'un ou un groupe en particulier dans ce drame. » Il a également démenti avoir exprimé quelques convictions politiques.

II a cependant reconnu que ses sentiments que l'exclusion, dans les médias de masse, des « journalistes alternatifs » au regard de la pandémie du COVID-19 « se reflétait dans les mots, puissants, de Yamaki ».

« Au début de la pandémie, j'ai arrêté d'utiliser Twitter pour environ un an. J'ai également arrêté de regarder CNN/US, auquel j'étais abonné sur le câble, pour comprendre ce qu'il se passait vraiment. J'ai ainsi commencé à regarder les sources avancées par d'autres journalistes alternatifs depuis des sources ouvertes, remontant de liens en liens. », explicite-t-il. Selon lui, le COVID-19 est bel et bien réel mais le « SARS-CoV-2 n'a pas été isolé ni séparé ».

Ce qui, d'après Reuters, est faux. Ces déclarations se sont répandues sur les réseaux sociaux l'année passée lorsque les questionnements sur la validité du vaccin ont émergé.

Son article précise également qu'il supprimera tout commentaire le critiquant et le désignant de « mauvaise personne ».

Dans une publication datant de mai, il exprimait sa déception quant à la suppression de la chaîne YouTube de Corbet l'année passée, déclarant qu'il avait personnellement perdu confiance en les Académiques et Professionnels de la Santé, notamment au regard de l'épidémiologie, de la bactériologie, de la biologie, de la technologie de l'information, et l'ingénierie sociale.

C'est la situation actuelle qui lui inspiré cette fiction, jouée sur scène, et il cherchait une manière de la représenté par symbolisme, même si la fiction ne colle pas tout à fait avec la réalité.

« J'espère que vous me pardonnerez pour le contenu plutôt inhabituel de cette participation », conclut-il ainsi son message. « Toutefois, si je n'écris pas à propos de tout cela, je ne pense pas que vous comprendre pourquoi je suis si passionné par cet anime depuis 20 ans. »

Dans autre article publié en juin, il revenait sur la suspension temporaire des services de Google, en 2020, au moment des élections présidentielles aux Etats-Unis. l a également mis en lumière un séminaire tenu au Forum économique mondial en octobre 2019 qui comprenait une section sur la façon de contrôler l'information. « Je n'ai rien écrit de complotiste du tout. Je ne fais qu'énoncer les faits », affirmait-t-il alors. Corbett est notamment persuadé que Bill Gates, co-fondateur de Microsoft, « manipule » le virus et la pandémie ; que la mort d'Osama Bin Laden en 2011 et les premiers pas d'Apollo sur la lune sont une intox ; parmi d'autres théories largement rejetées.

A l'époque, Konaka expliquait que la situation lui avait inspiré cette fiction, jouée sur scène, et il cherchait une manière de la représenté par symbolisme, même si la fiction ne colle pas tout à fait avec la réalité.

Dans son plus récent article, il confie que la situation a changé depuis la rédaction de son script, qui remonte au début du printemps. « Ce n'est pas tellement à propos du Japon mais plutôt à propos des difficultés que tous les pays du monde doivent surmonter. Il n'était donc plus opportun d'envoyer des messages au reste du monde. »

Il conclut ensuite son laïus en présentant des excuses pour son histoire, qui a divisé les ans.

« Beaucoup de personnes m'ont défendu et m'ont demandé de présenter des excuses, mais il est très dur pour moi de voir les fans ainsi divisés. Laissez-moi au moi présenter mes excuses pour ce que j'ai causé. Je ne veux plus de débats sur ce problème. »

Le DigiFest 2021 est resté accessible en streaming depuis le Japon – pour ceux ayant acheté un billet – jusqu'au 7 août. L'auteur a confié s'être retenu de prendre la parole avant que la période du streaming ne soit terminée.

Pour rappel, la publication souligne également qu'il avait déjà proposé un pitch pour Digimon Tamers, vint ans plus tard, qui a été refusé. Il précise qu'il était également difficile de rassembler le casting d'origine et/ou de leur faire jouer des versions vieillies de leurs personnages ; ainsi cette pièce se déroulant en 2021 a été pensée en qualité de suite de l'anime de 2018. Digimon Tamers est sorti au Japon le 1er avril 2001. La série à célébrer ses quinze ans en 2016 en rebootant son Digice, le D-Power (ou D-Ark), pour une durée limitée.

Source : blog de Chiaki J. Konaka


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