Actualités
Le Japon met à jour sa politique de gestion du COVID-19

posté à par Alex Mateo
Préféreriez-vous lire cet article en anglais ? oui
Voulez-vous définitivement définir votre édition comme Français ? oui

Le gouvernement japonais et Kishida Fumio, premier ministre, ont dévoilé mardi les nouvelles mesures visant à contenir la progression du variant Omicron. Dans un premier effort, le gouvernement souhaite délivrer les premiers rappels du vaccin contre le COVID-19 a environ 31 millions de personnes – parmi lesquelles les docteurs, infirmiers/infirmières, les résidents des maisons de santé et leurs employés ; et les personnes âgées. Le reste de la population pourra accéder à ce rappel en mars – soit bien plus tôt que ce qui était initialement prévu. Les forces d'auto-défense mettront en place de grands espaces pour la vaccination – afin d'alléger les municipalités locales.

Le gouvernement japonais a également prolongé les restrictions concernant la fermeture de ses frontières, interdisant les entrées de l'étranger. Les contrôles des frontières qui ont démarré fin novembre resteront en place jusqu'à la fin du mois de février. Kishida a précisé que les questions humanitaires et les intérêts nationaux pourraient être pris en compte.

Le gouvernement prévoit d'achever les procédures nécessaires visant à permettre aux enfants de moins de 12 ans de se faire vacciner, et exhorte ceux de 12 ans et plus à se faire vacciner. Le gouvernement prévoit l'instauration d'institutions qui proposeront des concours d'entrées flexible aux étudiants ; et demande également aux écoles d'admettre des étudiants même après le début de l'année scolaire en avril.

Un état de quasi-état d'urgence a été instauré dans les préfectures de Okinawa, Yamaguchi et Hiroshima vendredi, en réponse au nombre croissant de nouvelles infections au COVID-19. Celui-ci sera effectif jusqu'au 31 janvier.

L'archipel recense 6 394 nouveaux cas ce mardi. Tokyo à elle seule recense 962 nouveaux cas. 1 414 cas étaient annoncés pour Okinawa vendredi, la première fois que le nombre de cas, dans la préfecture, excède 1 000 en un seul jour. Yamaguchi recensait 180 nouveaux cas, et Hiroshima 429 en date de jeudi.

dernière fois que le Japon a recensé un taux d'infection si élevé remonte au 18 septembre dernier – le 15 septembre ce nombre atteignait même les 6 000. Le nombre de cas a doublé en un jour ou deux à Okinawa, à Tokyo, et dans d'autres préfectures. Toshio Nakagawa, représentant de l'Association Médicale du Japon, a déclaré jeudi qu'il pensait que le Japon était « frappé par la sixième vague ».

Yuriko Koike, gouverneure du Japon, a déclaré jeudi également que la métropole n'avait pas émis de demande auprès du gouvernement pour le quasi-état d'urgence ; mais ce vendredi elle a rajouté que la lute contre le COVID-19 entrait dans une nouvelle phase ; et qu'elle s'entretenait avec les experts pour définir un plan d'action – à savoir l'instauration, ou non, de nouvelles mesures pour s'adapter à la situation.

A Okinawa, les nouveaux cas semblent venir en majorité d'un cluster démarré le mois dernier à la base américaine Hansen (Marine Corps) – de même qu'à Yamaguchi, où la base des Marine Iwanuki a également rapporté un cluster.

Les précédentes « quasi-état d'urgence » ont été moins restrictifs qu'un état d'urgence, avec une cessation de la vente d'alcool dans la restauration, avec une limitation des heures d'ouvertures et du nombre de clients. Une compensation financière a également été offertes pour les établissements se pliant aux règles.

Le Japon avait, rappelons-le, mis un terme à l'état d'urgence qui touchait 19 de ses préfectures, en septembre dernier. L'était d'urgence avait été implanté en juillet.

Sources : NHK World (2e lien)


mettre en favori/partager avec : short url

montrer la version originale [en] de cet article

Actualités: page d'accueil / archives