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Les deux personnes interpellées au Japon après avoir mis en ligne des photos du Shonen Jump avant sa publication font face à de nouvelles accusations

posté à par Joanna Cayanan
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Les deux individus d'origines étrangères qui ont été interpellés au début du mois pour avoir mis en ligne des images du magazine Shonen Jump avant sa publication officielle, ont fait face ce dimanche à de nouvelles accusations émises par l'unité commune d'enquête de la police préfectorale de Kumamoto et de Niigata. Cette fois, les suspects sont également accusés d'avoir mis en ligne des images de mangas du Weekly Shônen Magazine (Kodansha), avant avant leur publication officielle.

Les deux suspects, dont l'un d'entre eux répondrait au nom de Samir Musa, 36 ans, tiendraient la société à responsabilité limitée « Japan Deal World », dans l'arrondissement de Kita à Tokyo. Il aurait acheté les magazines auprès d'un distributeur.

D'après le rapport de police, les deux suspects auraient posté des images de mangas populaires du Weekly Shônen Magazine, sans autorisation, et avant la publication officielle ; le 13 septembre d'abord, puir le 13 janvier ensuite. Les suspects sont également soupçonnés d'avoir violé la loi sur le droit d'auteur en reproduisant les données d'image cinq jours avant leur date de publication officielle, en janvier.

D'après la NHK, Musa a admis ces nouveaux chefs d'accusions.

Les deux suspects ont été interpellés le 4 février car ils auraient posté des images du populaire Weekly Shonen Jump, magazine de prépublication de mangas, en mars dernier, afin de permettre aux internautes de le consulter – avant que le magazine ne soit officiellement sorti. Ils sont également suspectés d'avoir violé l'Acte sur Droits d'Auteur au Japon en photographiant (via leur téléphone portables) et le Droit d'Image des magazines le mois passé. D'après l'enquête, les suspects ont acheté les magazines avant leur sortie officielle dans une (ou plusieurs) librairie(s) de Tokyo afin de pouvoir proposer ces « leaks ».

Les autorités n'écartent pas l'hypothèse que d'autres personnes soient impliquées et continuent de mener l'enquête.

Rappelons que la police a interpellé trois personnes en 2017 pour avoir de la même manière mis en ligne des scans du manga One Piece d'Eiichiro Oda – tirés du Weekly Shonen Jump.

Sources : Nikkei, NHK (reportage vidéo)


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